Du poncif du profil atypique

Pourquoi se sent on de plus en plus souvent tenu de se présenter comme atypique ? Quels enjeux peuvent bien pousser à se croire, ou se vouloir, en écart à la norme ?

Que le recruteur qui n’a jamais rencontré un candidat se présentant comme ayant un parcours atypique me jette la première pierre ! Le qualificatif est pourtant bien en train de devenir la tarte à la crème de l’auto-présentation, en recrutement bien sûr, mais tout autant dans le plus anodin des actes de promotion de soi-même.

Atypique par rapport à quoi ?

Profil, parcours, voire personnalité, la caractérisation d’un atypique porte généralement peu ou prou sur la sphère professionnelle étendue, depuis les études jusqu’à toute forme de travail (salarié, indépendant, profession libérale, autoentrepreneur, …), incluant le cas échéant bénévolat, année sabbatique et projets personnels en tout genre, ou période d’inactivité plus ou moins choisie. C’est donc principalement dans ce même cadre professionnel que se joue l’auto-proclamation, quand il faut s’expliquer sur pourquoi on en est là où on en est.

Pour lire la suite de cet article cliquez ici