Comment éviter les démissions précoces de cadres ?

Dans un contexte de difficultés de recrutement aigües, les cadres qui démissionnent peu de temps après avoir été embauchés constituent un écueil supplémentaire pour les entreprises. Elles se trouvent contraintes de relancer un processus coûteux en temps et en ressources dont le résultat et la durée ne sont jamais garantis.

Près d’un quart des cadres a déjà démissionné de façon précoce

Le phénomène n’est pas nouveau. Au cours des 10 dernières années, 22 % des cadres ont déjà démissionné d’un poste en CDI dans les deux années suivant leur prise de poste. Aussi, 12 % l’ont déjà fait lors de la période d’essai. Sans surprise, les démissions précoces sont nettement plus présentes chez les cadres de moins de 35 ans. Au cours des 10 dernières années, 42 % d’entre eux ont démissionné dans les 2 ans après leur prise de poste contre 19 % des 35-54 ans et 6 % des 55 ans et plus. Ces démissions précoces ont le plus souvent été envisagées dans les six premiers mois après l’embauche (dans 56 % des cas), et particulièrement pour les jeunes cadres (dans 65 % des cas). Au moment de leur démission, les cadres avaient presque tous mis en route des démarches pour trouver un nouvel emploi : 6 sur 10 avaient déjà signé un autre contrat, et 3 sur 10 avaient des processus de recrutement en cours. Pour lire la suite de cet article cliquez ici